Le Notre Père de Jeshua Ben Youssef
(Jésus fils de Joseph – et oui, il était juif né dans le monde arabe),
a été retraduit récemment depuis son araméen originel.
Voilà qui a changé mon point de vue sur cet homme
et permis de comprendre que le seul problème d’une religion
c’est la traduction des textes par ceux que ça arrange
de faire passer un message de soumission plutôt que de liberté et d’union.
« Ô, Toi qui donnes vie, Père-Mère du Cosmos,
Dirige ta lumière à l’intérieur de nous, et rends-la utile
Pour que ton nom y vive pleinement,
Créé en nous maintenant ton règne d’unité,
Ton seul désir alors agit avec les nôtres, dans toute lumière et toutes formes.
Accorde-nous ce dont nous avons besoin chaque jour en pain et en conscience
Efface les traces que nos échecs ont créées en notre cœur
De même que nous nettoyons notre cœur du poison de la rancune.
Ne laisse pas la surface des choses nous maintenir dans l’illusion,
Mais libère-nous de ce qui nous entrave
De toi naissent toute volonté et le pouvoir d’accomplir,
Et le chant qui donne de la beauté à toute chose
Et qui à chaque instant renaît.
En toute vérité, ces paroles sont puissantes,
Qu’elles soient la terre où mes actions s’enracinent pour grandir ».
(« La prière du Seigneur » en araméen.
traduit par Neil Douglas-Klotz).
Autant créer la peur dans les âmes craintives,
éduquées comme nous depuis l’enfance
à ce que l’autorité sache pour elles,
mieux qu’elles, ce qui est bon pour elles.
Et de pouvoir alors décider
ce qui était bien et mal
prendre leur libre arbitre,
les culpabiliser,
les déresponsabiliser,
et les diriger.
A la place d’un Dieu Tout
Amour, Miséricorde
Omniprésent, Omnipotant, Omnsicient,
qui m’aime inconditionnellement
et m’a créé digne, puissant à son image
(« ce que j’ai fait vous le ferez aussi »)
le clergé a bâti un Dieu extérieur,
qu’il faut « craindre » car il juge mes actes
qui ne m’aime que si je corresponds
à ses attentes. ça me rappelle vaguement quelque chose…
Un Dieu extérieur qu’il faudrait supplier de m’aider
ce qui signifie que le reste du temps il ne m’aide pas
que si quelque chose se passe mal c’est une punition
ou qu’il m’a oublié.
Un parent classique quoi…
Exactement l’inverse du principe même de Dieu en fait…