De la comparaison à la réalisation
La dernière chanson de Christophe Mahé
nous aide à prendre conscience
que la plus grande douleur
celle qui éteint l’âme
l’étincelle de l’enfant intérieur
c’est la comparaison.
Nous avons tous une façon bien particulière d’être
de voir ou de faire les choses
et c’est précisément elle qui nous rend unique.
Nos qualités nous semblent faciles, naturelles,
trop banales pour en faire un métier.
Il s’agit pourtant de les découvrir,
les cultiver et les laisser rayonner
– comme l’a fait Jamel Debbouze
(présent dans le clip)
avec son côté cancre, simplet, illettré.
Enfant, nous avons été comparés
à notre fratrie, nos camarades
par des notes ou des critiques faites
devant la classe…
Nous avons alors cru que notre valeur dépendait
de notre niveau par rapport à un autre
au lieu de réaliser au contraire que notre niveau
nous guide vers là où se trouve notre vraie valeur…
On ne nous a pas appris
qu’il y avait 7 constitutions différentes
de notre cerveaux (au moins)*
et autant de façon d’apprendre, donc.
Qu’on n’apprend pas parce qu’on a tel âge
mais parce que le cerveau est prêt.
Et pour certains, plus moteur par exemple,
lire ne sera pas le sujet avant 12 ans peut-être.
A ce moment-là ça pourra se faire en quelques semaines,
et sans effort, par choix,
comme dans les écoles libres
où on laisse l’enfant apprendre quand il est prêt.
Quand nous étions pleinement nous-mêmes
et qu’apparaissait alors notre différence
ce précieux, cet authentique unique,
qui allait faire de nous des joyaux pour le monde,
les adultes l’étouffaient
(reproduisant inconsciemment ce qu’ils avaient reçu):
« ça ne se fait pas », « c’est trop dangereux », « c’est pas bien »,
« c’est trop difficile », « tu es trop jeune, trop petit »,
« tu vas te faire mal », « ça sert à rien »,
« C’est pas comme ça, je vais te montrer »,
« Dans la vie il faut faire des efforts »,
« ça ne marchera jamais ».
Christophe Mahé chante l’enfant dedans
qu’il est temps de laisser émerger pleinement
en le rassurant : il est magnifique
et c’est en lui permettant d’être
et de faire des erreurs
– enfin ce que d’autres pensent être des erreurs –
qu’il prendra sa place :
Paroles :
« Donne moi un peu de toi
Dis-moi, dis-moi où est la lumière en toi?
Qu’on ne voit pas
Danse-moi la danse qu’on fait
quand on ne pense pas
Dis-moi tout haut c’que tu es tout bas
Au fond de toi
Ébloui par les autres
T’oublies que dessous
tes habits il y a du ciel
Assombrie par les autres
T’oublies que dessous tes habits,
il y a du soleil.
Y a du soleil qui brille en toi
Là, caché derrière
Y a du soleil qui brûle en toi
J’ai vu ta lumièrе
Donne-moi, vas-y,
donne moi un peu dе joie
Lâche-toi
Personne n’est parfait,
ne te cache pas
Affiche-toi
T’es bien plus jolie quand tu triches pas
Allume-toi
T’as la lumière alors allume-la
J’ai vu ta lumière
N’éteins pas ta lumière
Non, n’éteins pas ta lumière
Protège-la, ta lumière
Ta lumière »