Je l’ai faite il y a longtemps celle là
alors je ne saurais plus la raconter.
L’idée de donner sa vie aux autres ou à Dieu.
Cette idée qui nous rend incapable de dire non
ou de prendre du temps de repos.
Cette idée basée sur les mots du clergé
au temps des rois qui ont utilisé
l’histoire d’un Jéshua crucifié
pour s’en servir à asservir.
Ce dont je me souviens
c’est cet éclairage soudain,
cette vision évidente :
Jéshua ne s’est pas « sacrifié ».
Il est née avec de bons parents
présents, patients et aimant.
Il a grandi serein, inspiré,
conscient du sens de sa vie.
Il a appris à l’école des choses essentielles
et le reste du temps il pouvait jouer librement
dans un village sans clôture.
Il a vécu 3 ans à faire des miracles
sans peur de manquer.
Il a été suivi et adulé par une foule
de plus en plus grosse.
Sa foi et sa capacité mentale
à agir sur la matière
grâce aux lois de la physique quantique
étaient telles qu’il pouvait apaiser
n’importe quelle tempête intérieure ou extérieure.
Il avait la maîtrise totale de sa vie
et de ses émotions qui étaient à son service
et qu’il ne subissait pas.
Son supplice était un choix même si une fois
il a dit « éloigné de moi cette coupe ».
Il a eu peut être un doute mais on peut le comprendre.
Finalement son supplice n’a duré qu’une soirée de crucifixion
en sachant que c’était son chemin
et qu’il allait ressusciter
et que tout ça était le but même de sa venue.
Sans Judas pas de Jésus.
Jéshua a choisi sa vie
il est une incarnation volontaire.
Donc leurs théories ne tiennent pas.
Certes on peut penser donner sa vie à Dieu
mais si c’est le cas c’est uniquement
en étant heureux, lumineux et plein de compassion
pour soi même autant que pour les autres.
En recherchant la paix intérieure
en utilisant sa vie comme une carte au trésor :
trouver dans les troubles extérieurs
le miroir de ce que je vit à l’intérieur…
Il n’est nulle part question de sacrifice
puisque Jeshua est venu le faire
une fois pour toute.
Vivre est supposé être doux et naturel.
Donner sa vie c’est offrir ce que je suis
c’est être moi pleinement
et sans peur parce que la petite moi
a retrouvé sa place centrale
que la mère moi l’aime et le père moi la protège.