Séance du 26 aout 2022, résumé…
« J’ai peur, tout le temps, pour tout ce que je fais.
En même temps, j’ai envie de réussir mon accouchement, je veux vraiment que tout se passe bien. Et je n’arrive pas à en parler simplement avec mon mari. C’est trop sérieux.
– Et comment c’est dans votre corps, l’idée tout ne se passe pas « bien », l’idée des imprévus ?
– Ce n’est pas possible. C’est une pression, j’étouffe…
-[…]
– Comment c’était avec votre maman quand vous étiez petite ? Est-ce qu’elle était présente ?
– Oui, elle était très présente. En fait, elle était toujours là pour tout, elle voulait tout le temps qu’on aille bien et faire que tout aille bien, que tout soit tout rose, tout le temps.
– Et comment c’était de vivre là dedans ?
– Irrespirable. C’était étouffant, une pression constante, fallait qu’on aille tout le temps bien, que tout se passe bien… »
A la fin de la séance, cette femme sera détendue et prête à accoucher, à accueillir les imprévus.
L’enfant en elle aura évacué la mémoire intégrée au contact de sa mère : « tout doit aller bien »
Après quoi, lorsqu’elle s’imagine échanger simplement avec son mari, elle se verra souriante, sereine, reconnaissante même. Elle se verra co-créer avec lui sans effort cet accouchement.
Et lorsqu’elle laisse venir l’image de son bébé devant elle, c’est ok pour elle qu’il tombe, qu’il pleure, qu’il peste ou chougne, qu’il rate, qu’il se fasse mal, qu’il aille mal. Il n’y a plus de cette « pression ».
Et c’est ok aussi de n’être pas une mère parfaite : « je t’accueille tel que tu seras, avec ce que je serais ».
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