Ta vie comme une carte au trésor :
l’encouragement Il est en arrêt maladie,
dans un job où les gens lui parlent comme à un incapable.
Il a beau être « gentil », ça ne change rien,
c’est toujours sur lui qu’on se défoule
et qu’on accuse des maux du service, même à tort.
A la maison, il fait tout pour son fils,
comme si ce fils n’était pas capable,
ça rend cet homme impatient et agressif
et il accuse son fils d’être incapable.
Sa colère jaillit surtout sur sa femme
qui à force d’être considérée comme incapable
par ce mari en colère
en fait des crises d’angoisses répétées.
Le corps de cet homme me guide
et remonte dans son passé
face à ce père qui l’a tant dénigré
qui n’avait pas confiance en lui
et faisait tout à sa place
en le traitant d’incapable.
Tout ça parce qu’il parlait peu
et réfléchissait avant d’agir.
Il reconnait l’émotion de son enfant intérieur,
sous la colère, évidemment, les pleurs.
Après quoi, il se sent plein de confiance pour lui même,
pour son fils et plein d’amour pour sa femme.
Elle va bientôt partir en Polynésie
mais quelque chose de lourd
pèse sur sa vie et l’empêche d’agir.
Le corps de cette femme me guide
et remonte dans son passé
face à cette mère qui l’a trop encouragée
« Tu es capable, tu peux tout faire, c’est sûr ».
Cette confiance absolue
c’est comme une injonction de réussir,
un fardeau trop lourd à porter.
Elle reconnait l’émotion de sa petite intérieure,
la peur de ne plus être aimée en cas d’échec
elle sort ses larmes et, de là, partir devient léger.
Dans un sens comme dans l’autre
aucun extrême n’est bon.
La clé c’est de se dépolariser,
parent silencieux et présent
qui dit simplement :
« je suis là si tu as besoin de moi ».
Mais le silence vient de la confiance
et cette confiance vient l’équilibre
atteint si on a soi-même guéri ses blessures d’enfant.
La clé c’est de se dépolariser :
« Je suis là si tu as besoin de moi ».
Nos enfants sont des cartes au trésor :
chaque mot, chaque intervention parle de nous,
l’occasion de libérer notre enfant intérieur
d’un passé qui se rejoue sur nos enfants à nous
pour devenir enfin pour eux un accompagnant,
cet espace de liberté, neutre et sécurisant
sans attente, ni crainte, ni projection,
qui sait simplement dire non pour lui même
et permet ainsi à l’enfant de ressentir ses besoins et ses limites
et faire ses propres expériences pour apprendre de l’intérieur.