« Ne me jugez pas,
C’est trop facile quand on se sait pas
C’est trop facile quand on ne voit pas
Ou êtes vous quand je pleure la nuit ?
Ne me jugez pas… »
A partir d’aujourd’hui être moi,
pardonner les erreurs qui émergent encore parfois,
les mots maladroits par peur d’être jugée,
les excès comme autant de doudou pour compenser mes peurs et mes vides,
la fatigue convalescente de ce corps abimé.
Être moi en sachant que l’autre ne saura pas faire autrement
que de me juger
parce que nous sommes différents
parce qu’il me juge comme il a été jugé lui.
Le laisser me juger en sachant
que j’ai pu juger moi aussi,
critiquer, médire, parler dans le dos,
pour me sentir moins nulle ou par ignorance…
Être moi et le laisser être lui
au delà de tous les jugements qui arriveront sûrement.