Alors perso, je n’y connais rien dans ce domaine. Au contraire même parce que plus je cherche à comprendre, moins je ressens.
Je sais juste que ce qui est subtil et invisible obéit à la voix et l’intention profonde.
(Si on n’a pas une Carte au Trésor inconsciente latente du genre « avec moi ça ne marche pas » bien sûr…)
Et ce matin du premier janvier, alors que ma vie est de plus en plus alignée avec mes rêves, ça ne va pas. Je me sens triste, vide, déprimée et j’ai à nouveau envie de mourir, de manger sucré – mon doudou à moi.
Sauf que ça ne marche plus les doudous quand on a fait ses cartes au trésor. Plus de satisfaction, de substitut possible pour compenser parce que le gout a changé. La seule chose qui marche c’est faire ce qui est nécessaire pour l’âme, l’esprit ou le corps selon le besoin qui émerge.
Faire ce qui est juste ok, mais quoi ?
Et la réponse ne tarde pas : le mouvement. Quel que soit le niveau de libération et de bien être atteint, chaque matin le corps a besoin d’un rituel, d’une mise en mouvement :
câlin, balade, danse, chant, yoga, peu importe quoi mais du mouvement…
et l’ouverture des Chakras.
Ces roues, centres énergétiques dont l’existence a été démontrée par les machines à mesurer les photons des physiciens quantiques aux USA.
(Cf. Le champs de la cohérence Universelle de Lynn MacTaggart)
Et ce matin du premier janvier, je sens mon sourire s’étirer quand je demande l’ouverture de mon chakra 2, le jaune (?) …enfin, celui de la joie.
Et je vois le visage de ma petite moi, celle que je protège aujourd’hui et que j’aime de tout mon cœur sans plus jamais la juger pour ses erreurs, ce qui l’aide à ne plus en faire.
Je sens son archétype lové dans mon ventre et son sourire sur mon visage.
Et soudain l’image explose dans mon esprit, toutes les parts de moi retrouvées ces dernières années. Je sens chacune comme si elle était reliée à un chakra :
– L’homme protecteur dans ma racine
– L’enfant insouciant dans mon sacré
– L’Amazone puissante dans mon solaire
– La Mère inconditionnelle dans mon coeur
– L’Ancienne, sage et ridée dans ma voix et mon silence
– La Chamane intuitive dans mon troisième œil
– Et la déesse, mon âme, reliée à ma couronne.
Ce matin là, je me sens à la fois Une et multiple. Seule, chaque part est vulnérable mais ensemble elles deviennent invincibles.
Et l’envie de danser revient, des mouvements libres inspirés du yoga qui étirent mon corps et le déploie au son du violoncelle…
Je sens en quelques seconde revenir la joie simple de vivre, celle du chemin parcouru pour en arriver là, vivre sans avoir envie de mourir, vivre sans plus rien à « régler » parce que j’ai tout été exploré sans relâche ces dernières années, vivre sans besoin d’avancer, libre de toute attente et de tout objectif.
Joie.