Du « péché » de gourmandise
à la nourriture émotionnelle
Mal dormi… j’ai passé du temps sur YouTube et Facebook hier soir…
Besoin de remplir de bon et de facile.
Mais ce matin, je suis ronchon.
Flemme de me lever tôt.
Flemme de faire du yoga
et tout ce qui me fait du bien le matin.
C’est le début de la journée
et je n’ai déjà plus rien en réserve,
rien à donner.
Je suis molle, aigrie…
Incapable de faire un câlin à ma fille :
Comme si elle venait me prendre
l’énergie que je n’ai déjà plus.
Mon corps cherche…
…manger… je vais aller manger.
Un truc fun agréable…
bien sucré et bien raffiné.
Oui ça va me faire du bien, ça…
Et c’est le cas.
En quelques secondes,
Je me sens mieux.
Et puis je n’ai plus peur
de ce que je mange maintenant!
Je sais que mon corps fera le nécessaire
pour éliminer l’inutile. Et c’est le cas.
Quelque minutes après
je me sens à nouveau fatiguée.
Comme un voile qui assombrit
ma clarté d’esprit… Hypoglycémie ?
Ou peut-être que mon énergie déjà pas bien haute
est effectivement utilisée pour digérer
une nourriture qui ne contient pas
de Bioenergie disponible.
Merde…
Je me vois alors passer
en mode vampire…
…l’énergie des autres.
Avec mes enfants et mon mari,
je deviens impatiente, agressive,
jugeante, critique, culpabilisante,
blessante voire même plaintive.
Toutes les techniques citées
dans le roman « La prophétie des Andes ».
Et ça marche, je sens que crier me renforce…
Comme dans monstre et compagnie…
Mais ça les vide, eux.
Et c’est le cercle vicieux :
et les uns commencent à pleurer
les autres à contre-attaquer
et tout part en vrille.
Carte au trésor.
« Comment c’est cette situation ?
-Habituel… insupportable.
–Comment c’est arrivé ?
-J’ai choisi les écrans et la bouffe…
au lieu de choisir ce qui me fait vraiment du bien.
..comme si l’enfant intérieur
avait voulu tester, une fois encore :
Genre : « Peut être que cette fois ce sera différent.
Peut être que cette fois ça va aller… »
Mais non, aux mêmes causes les mêmes effets.
Il y a ce qui fait vraiment du bien et nourrit
et les substituts qui prennent de l’énergie. »
Premier trésor.
« Comment c’est de choisir la nourriture et la télé ?
-C’est une erreur.
En araméen « péché » vient du mot qui signifie erreur.
Faire un péché, choisir le péché,
c’est simplement se tromper.
Faire une erreur.
Croire que quelque chose d’autre
que l’amour de soi et la création
peut apporter la paix et la joie intérieure.
La gourmandise,
c’est croire que la nourriture alimentaire
(ou la télé ou la drogue)
a le pouvoir de remplir ce vide en moi.
On ne m’a pas appris
ce qui me nourrissait vraiment…
La colère, c’est faire l’erreur de croire
que je n’ai pas le droit de dire non et d’être moi.
Ou que l’autre n’a pas le droit
de dire non et d’être lui,
ce qui revient au même :
crier pour se défendre.
L’orgueil, c’est faire l’erreur
de ne pas croire en ma valeur.
Je l’affirme à outrance
parce que je ne l’ai pas intégrée.
J’ai besoin d’un regard extérieur
pour me reconnaître.
On ne m’a pas appris
que je n’ai rien à faire ni à être
pour être aimable et aimé.
L’avarice
c’est faire l’erreur de croire au manque.
La paresse c’est de faire l’erreur de croire
que je n’ai pas le droit au repos.
Ou croire que je « dois » faire les choses
pour correspondre aux attentes.
Et ça me coupe toute joie de les faire.
L’envie, c’est faire l’erreur de croire
que l’autre est plus heureux que moi.
L’erreur de croire que quoi d’extérieur
puisse remplir mon vide intérieur.
La luxure, c’est un peu toutes les erreurs mélangées.
Pour ne citer que ces erreurs là…
Et quand je fais erreur, je le sais :
je me sens vide et rien ne va.
C’est ça l’enfer ? La symbolique de sentir
au plus bas quand je fais erreur ? »
Deuxième trésor.
Oui mais parfois j’ai tellement la flemme
que je n’arrive pas à faire autrement.
Je n’ai plus la force de faire ce qui est bon pour moi.
–Pourquoi ?
-Parce que j’ai tout donné.
–A qui ?
-A tout le monde.
–Et résultat ?
-Je n’ai plus rien, même pour me ressourcer.
-Et..?
-Et je fais du mal à tout le monde….
-Donc ?
-Donc… donc je dois commencer par moi…?
Si je ne m’aime pas moi d’abord, en m’arrêtant
pour me reconnecter à ce qui me nourrit
je vais finir par prendre aux autres
ce que je leur ai donné.
Pire, à prendre à mes proches qui n’ont rien fait
pour mieux donner à l’extérieur ensuite.
-Et comment c’est de dire ça ?
Une évidence.
-Alors qu’est que tu veux faire ?
–Me discipliner à faire des pauses
à me recharger régulièrement…
Vertu vient du mot latin
qui signifie discipline, Valeur.
La rigueur, c’est quand je me force.
La discipline, c’est quand je fais volontairement
le choix régulier et quotidien
de ce qui est le meilleur pour moi.
Ce qui a une valeur énergétique.
Ce qui nourrit mon âme.
Aller volontairement au paradis :
Le repos, la douceur, un bain, un espace, du temps, une musique, un animal, un câlin, un yoga, une méditation, la beauté, contempler, une balade, la chaleur, la fraîcheur d’un soir de pluie, le lever de soleil, aller courir ou bien marcher, une bougie, me vêtir, prendre soin, ranger peut être, la joie, danser, chanter, créer, sentir, ressentir, jouer avec, rire avec, partager, écouter, réaliser mes projets ou mes rêves, lire, découvrir, visiter, écouter, me balader, louer, échanger, dire la vérité, prier, méditer, chahuter, remercier,
faire quelque chose de parfaitement inutile
et pleinement « nourrissant ».
Commencer part ça. Me poser au paradis.
Et depuis là, créer le reste…
Vivement la prochaine carte au trésor…