Le Trafic humain
… mince, j’ai oublié mes clefs…
heureusement ma voisine a un double !
Oups, confinement… aller, je sonne, à tout hasard… elle m’ouvre.
On discute un peu…
…elle a lu sur internet : la corruption, l’injustice.
Elle me dit qu’il faut faire quelques chose. Il faut que ça se sache.
Pourquoi ? Pourquoi regarder et diffuser des informations
sur des sujets auxquels je ne peux rien ?
« Pour qu’on sache ».
Mais pourquoi ?
« Pour qu’on sache le pire !
En ce moment, il se passe des choses horribles. Et partout…
Il faut faire quelque chose ».
Je rentre chez moi… mal…
Je tombe alors sur la vidéo n’34
de Jean Jacques Crevecoeur.
Cet homme brillant a passé sa vie
à tout remettre en question.
Il m’a fait découvrir la logique du vivant.
Lui, d’ordinaire si positif et rationnel,
pédagogue et spirituel,
je le découvre inquiet, sarcastique.
Il attaque, se justifie, se défend.
La vibre la peur…
Est-ce un signe ?
Faut-il que j’ai peur moi aussi ?
Est-ce que je suis trop
« cuicui les petits oiseaux » ?
Est-ce qu’à ne pas regarder l’ombre,
je la laisse gagner du terrain ?
« c’est grave, il faut le dire »
Je poste la vidéo.
Elle fait l’unanimité contre elle.
Ceux qui veulent savoir savent déjà.
Ceux qui peuvent agir agissent déjà.
Ceux qui ne veulent pas savoir ou n’y croient pas
remettent en question la légitimité du personnage…
On m’envoie d’autres vidéos catastrophe
sur ce qui se passe dans le monde.
Ma tension monte…
Et puis, je reçois celle-là…
Un homme,
sa carrière dans le blanchiment d’argent,
une vie de luxe et de violence
qu’il a décidé de quitter quand on lui a proposé
le trafic d’humains et d’enfants.
Il n’a pas pu le faire…
C’est sûrement la pire information qui soit.
Rien qu’au titre, je n’ose même pas regarder…
Et comme toujours quand je crois toucher le fond,
tout va se transformer…
Je vois…
Cet homme est en train de témoigner
des âmes qui veulent sortir de cette enfer
du meutre et de la haine
mais qui semblent prisonnières.
Il est en train de témoigner
devant toutes les autorités habilitées à agir,
y compris religieuses…
L’information est déjà parvenue aux personnes
qui peuvent y faire quelque chose.
L’action est déjà en cours…
Et si l’information est arrivée jusqu’à moi,
c’est que ça se sait déjà…
Je vais chercher sur wikipedia le sens du mot « Apocalyspe » :
Emprunté au latin apocalypsis (« révélation »),
lui même emprunté au grec ancien ἀποκάλυψις,
apokálupsis (« action de découvrir »).
Provenant du verbe grec καλύπτω,
kalúptô (« cacher »), précédé du préfixe de privation ἀπό ápó.
Littéralement donc « [chose] dé-cachée »,
et donc par extension,
« [chose] dévoilée aux hommes »,
« retrait du voile qui cachait la chose »,
« le voile est levé ».
C’est ça : nous vivons l’apocalypse.
Toutes ces horreurs qu’on apprend tous les jours,
ce n’est pas le signe que l’ombre gagne du terrain…
C’est le contraire !
La lumière est en train de se faire partout :
les prêtres pedophile, la corruption en politique, la puissance des lobbys, les passe-droits, les inégalités, les suicides et maladies, le harcèlement, le système éducatif et de santé en déroute, la 5G, l’environnement, les abus des hommes et multinationales au pouvoir…
Tout se sait maintenant
la toile lève le voile…
mais en fait, il n’y a rien de nouveau :
l’homme a toujours été capable du pire.
Il est déresponsabilisé
par le groupe (tout le monde le fait),
par le pouvoir (c’est moi qui décide),
par la vengeance (on m’a fait ça donc…),
ou par la hiérarchie (je fais ce qu’on me dit de faire).
L’Homme utilise la force pour soumettre l’autre à sa volonté.
Et qui suis-je pour juger ?
Il me suffit de me voir avec mes propres enfants…
Moi qui suis supposée leur apprendre la patience,
l’écoute et la non-violence…
Moi qui suis sensée incarner pour eux l’amour
et la protection, quel exemple est-ce que je donne ?
Combien de fois par jour est-ce que je les soumets
à ce que je trouve juste en utilisant la force, moi ?
On appelle ça l’éducation…
Mais quand un enfant grandit dans l’idée
que le « respect » c’est l’obéissance,
la soumission non réciproque à l’autre,
le parent, l’aîné, celui qui fait peur,
qui est plus fort, qui a le pouvoir…
parce qu’il est l’enfant, le faible, le non sachant…
…peut on s’attendre à qu’une fois grand
il crée une vie de justice et de compassion ?
Cette vidéo assied cette certitude intérieure :
Nous sommes la première génération à vivre
avec autant de sécurité, de droits et de protection.
Nous sommes la première génération à avoir
autant d’information. Rien ne reste caché.
Nous sommes les premiers à avoir
un tel contre pouvoir :
capables de rassembler des millions de personnes
en quelques heures, grâce au réseau.
Nous sommes la première version d’un monde
à ce point interdépendant et virtuel.
Si les uns coulent les autres suivent.
Si les banques font faillite,
le système entier s’écroule
et l’argent des puissants n’existe plus.
Nous sommes les premiers à connaître la physique quantique.
Grâce à elle, je sais que quand je vis une émotion,
elle rayonne autour de moi.
Par résonance, elle amplifie l’état des corps qui vibrent
à la même fréquence que la mienne…
Ainsi ma peur nourrit la peur,
ma colère nourrit la colère
et « inversement proportionnel »
Alors je ne fais rien ? Au contraire…
Je peux agir en veillant à mon état émotionnelle.
Je peux filtrer les informations que je laisse entrer en moi.
Je peux incarner les vibrations
que je veux voir dans le monde :
l’action juste, la parole juste et l’intention juste…
Les 4 accords Tolteques,
l’amour inconditionnel chrétien,
la voix du milieu bouddhiste, la CNV,
peu importe…
Vibrer la confiance, l’espoir, la foi, le courage,
la vérité, le choix, la responsabilité.
Comment garder confiance ?
Ben parce que tout est là.
L’Homme avait le libre arbitre.
Et il a choisi de faire le pire.
Et j’ai fait ma part…
Voilà, c’est fait.
J’avais peur du cancer et je l’ai eu.
Ça libère… je n’ai plus peur.
Je peux passer à autre chose.
Je suis encore là et j’ai toujours le libre arbitre.
Et maintenant, le voile et levé, je sais.
Je sais que l’or ne se mange pas et l’argent ne respire pas.
Je sais que les puissants ont besoin de moi pour vivre.
Je peux agir en mon âme et conscience
et faire preuve de désobéissance civile
quand la loi ne sert pas l’intérêt commun.
Ou plutôt agir à construire le monde de demain
en douce…
Je sais que, par sa taille et son fonctionnement,
une multinationale déresponsabilise l’âme des Hommes.
Je sais qu’elle vit grâce à mon argent.
Je peux agir avec mon porte monnaie !
Je peux voter tous les jours avec ma façon de dépenser.
Chaque centime que je dépense
vient nourrir le monde que je veux voir émerger
ou être complice de celui que je dis condamner.
Je sais que la planète et les hommes s’épuisent.
Je peux consommer local, taille humaine,
sans emballage, occasion, reconditionné,
durable, responsable, tracé, équitable…
« maman est une héroïne qui est en train de changer le monde! »
Je sais que je remplis mon vide intérieure
en cherchant des substituts à l’extérieur…
Je suis libre aussi de rire, danser, ranger,
nettoyer, prendre un bain, faire une balade,
lire, voir, contempler, méditer, échanger, créer…
vibrer la vie !
Sans avoir l’info qui fait peur,
j’ai donc le pouvoir de changer le monde.
Je sais que l’amour commence dedans.
Je suis libre d’être là pour moi quoi l’autre fasse ou dise…
Alors je n’ai même plus besoin de le soumettre, cet autre.
Je suis libre d’éduquer mes enfants à être libres.
Leur expliquer que je suis en train de faire du chantage
d’utiliser la culpabilité et la honte quand je le punis
et qu’ils n’ont pas à subir ça, même pas de moi.
On n’a pas besoin d’aller mal
pour faire mieux.
Et leur appendre ainsi à ne plus avoir peur de moi
ou de qui que ce soit.
Lui rendre le droit de poser ses limites.
Et poser enfin pleinement les miennes,
ferme et sereine, souriante même.
Les limites de ce qui me concerne.
Je peux choisir de comprendre que personne n’est méchant.
Que le mal n’existe pas.
Il n’y a que la souffrance et le manque d’amour…
le mal est un appel à l’aide
Cet homme là, dit que l’argent n’en vaut pas la peine.
Il parle de son enfant intérieur brisé…
Tout est là.
Nous ne sommes pas dans une lutte entre bien et mal, nous cherchons juste à nous sentir aimés sans condition, et pardonnés quoi qu’on fasse. Mais c’est pas facile à donner quand on ne l’a pas reçu…
« Un monde nouveau tu comprends…
rien ne s’ra plus jamais comme avant,
c’est l’une nouvelle ère, révolutionnaire… »
C’est l’apocalypse.
Tout est révélé.
L’ombre n’existe pas.
Et seule l’amour nous sauvera.
Nous sommes déjà sur la Terre Promise
en train d’en faire un paradis,
jour après jour, du mieux qu’on peut…
Nous avons les cartes dans nos mains….
Let’s act…