Si j’avais su ça il y a 10 ans…
(voir « C’est beau 1 »)
On nait parfaits
tous les possibles,
capables de tout.
harmonie et beauté,
Puis des adultes nous imposent leurs filtres,
leur vision des choses,
leur sens de l’esthétique.
C’est comme ça que c’est « bien »,
le reste est « mal ».
On grandit en suivant ces idées,
sécurisés à l’idée de correspondre
pour ne pas être rejetés et survivre
petits enfants mammifères
sans ressource que nous sommes.
Et on se retrouve malheureux
sans savoir pourquoi.
Très triste, très angoissés,
très en colère ou très épuisés,
Trop occupés ou tr!s malade.
Jusqu’à l’effondrement salutaire.
ce moment où on ne peut plus avancer.
Puis on plonge,
on vit sa vie
comme une carte au trésor
pour aller voir ce qu’on a tant fait taire
et qui rejaillit dans notre vie :
chaque moment désagréable,
tout ce qu’on a cessé d’aimer.
Tout ce qu’on a intégré et polarisé bien/mal
empêchant notre naturel
et faisant de nous des caricatures
sosies, ou inverses de nos parents.
Et progressivement,
on retrouve enfin ce Moi
qu’on avait dès le départ.
Et on réalise :
ce que j’étais était assez.
Ce que j’étais était juste.
Ce que j’étais était parfait.
On revient Soi.
Sauf que cette fois,
on n’a plus peur,
même si l’autre n’est pas d’accord.
Il n’y a plus de risque.
Car je suis aussi devenu l’adulte :
cette mère qui m’aime
et ce père qui me protège.
Ce qui m’a tant manqué
quand tout à commencé.
Ce que je suis, je le savoure.
Chaque mot, chaque acte
est posé de façon consciente,
assumée, déterminée et sereine
dégustée, savourée, exquise…
…sans peur.
Je suis redevenue la beauté
de cet enfant moi naturel
et cette fois je le suis
en pleine conscience.
C’est ce qu’on appelle
la maitrise de Soi.
Et comme je sais enfin
me voir et m’aimer,
je sais aussi voir et aimer
l’enfant intérieur de l’autre
dans sa propre vérité
même si ce n’est pas
la même que la mienne.
Ce jeu est magnifique
et je vous souhaite
de ne pas perdre une seconde
pour le terminer
et pouvoir enfin savourer
« je suis »
sereinement, joyeusement,
le restant de votre vie.
Et si ça vous tente,
je peux même vous y accompagner
comme je l’ai moi-même été…
Mais ce sera à ma façon,
